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Entre deux-mondes - vivre les transitions de vie





Il est des moments où, tel un funambule, on se tient sur la ligne de crête, vacillant entre le monde d’hier qui s’efface et celui de demain qui ne s’est pas encore dévoilé. Ce sont des instants suspendus où l’on ne sait plus très bien qui l’on est, ni où poser le pas suivant. Ce ne sont pas vraiment les débuts de quelque chose, ni complètement la fin. C’est un passage, un entre-deux, un moment charnière où se mélangent de façon subtile et parfois douloureuse les parfums d’hier et ceux de demain.


 

Le vertige du vide


Parfois, c’est une décision longuement réfléchie, d’autres fois, sans prévenir, la vie frappe à la porte, bouscule les certitudes et renverse les plans soigneusement établis.On se retrouve alors au milieu du gué, les bras et les yeux encore pleins de ce qui a été et sous les pieds, un sol inconnu qui se dérobe ou une faille qui s’ouvre.On cherche à comprendre. On veut contrôler. On voudrait accélérer pour éviter la zone de turbulences. Mais les commandes ne répondent plus de la même façon que d’habitude.

Dans ce nouvel espace de silence, le vide fait peur. Pourtant, ce vide est un lieu sacré où invisiblement germent les graines d’un nouveau monde.


 

L’épreuve du flou


transition

Ce qui rend ces passages délicats, ce n’est pas seulement l’inconnu, c’est l’absence de contours. Ces moments où l’on n’est plus tout à fait soi et que l’on ne sait pas encore qui l’on devient.Ces instants où ce que l’on offre au regard des autres est une image en train de s’effacer et une autre balbutiante qui peine à se former.

C’est un moment sans nom, sans forme. Un moment où il faut s’autoriser à ne pas savoir. À rester là. Dans ce flou. À ne rien attendre tout en restant vigilant et à l’écoute. Et c’est souvent là, dans ce brouillard intime, que l’on se découvre autrement.


 


Habiter l’entre-deux : traverser une transition de vie avec conscience


On aimerait souvent aller plus vite. Savoir. Retrouver du solide. Mais les transitions ne se traversent pas à la hâte. Elles demandent un autre rythme, une présence à soi oubliée jusque-là. Une attention lente, une tendresse envers soi et une confiance qui ne cherche pas à comprendre.


Dans ces instants de flou, sans contours, il est essentiel de revenir à l’essentiel :

– Écouter ses émotions, mêmes les plus paradoxales, sans émettre de jugement

– Écrire ce que l’on ressent afin déposer les mots, clarifier la pensée et libérer les émotions.

– Marcher dans la nature, pour retrouver son propre rythme, hors des injonctions.

– Respirer, profondément et en conscience pour revenir à l’instant présent.

– Se relier à ce qui nourrit l’âme : la beauté, le silence, l’eau, la lumière, la musique…


Tous ces points ne sont pas des solutions, ce sont des ancres, des moyens de tenir bon et de rester dans le flux de la vie.

Traverser une transition, ce n’est pas seulement passer d’une rive à l’autre. C’est laisser, en chemin, se transformer ce qui doit l’être en acceptant que certaines choses puissent encore offrir quelques résistances avant de renaitre.



Les deuils silencieux


Toute transformation implique une perte. Il faut souvent dire adieu à une version de soi que l’on a longtemps porté. Faire le deuil de liens, d’habitudes ou de rôles que l’on a tenu.Et même lorsque cette période de turbulences résulte d’une décision personnelle, cela ne fait pas moins mal. Il est alors de ces tristesses muettes, sans éclat, et cependant profondes.

Il est important de les reconnaître et de leur faire une place en acceptant de pleurer ce qu’on ne sera plus. De remercier ce qui nous a conduits jusqu’ici, même si l’on doit suivre une autre route.

 


Le souffle du renouveau


Et puis un jour, sans que l’on sache vraiment pourquoi, quelque chose se remet en mouvement. Pas une révolution, pas un grand chambardement. Non. Un simple frémissement.Un rayon de lumière qui traverse une des fissures apparues dans cet entre-deux mondes. Une envie timide, un désir craintif. Une subtile sensation que, peut-être, ça y est : le sol revient doucement sous les pieds.

Même si l’on n’a pas encore tout compris et même si l’on doute encore, le brouillard gentiment se lève et l’on perçoit que l’on peut doucement reprendre la route.Pas comme avant bien sûr. Pas dans la même direction, pas comme avant, pas pour refaire pour pareil. Mais pour incarner ce qui naît doucement à l’intérieur et s’autorise enfin à être.


 

Accompagner les passages : l’accompagnement énergétique dans les transitions de vie


Les changements profonds sont des moments de vérité. Elles révèlent nos failles, nos forces, nos fidélités invisibles. Elles mettent à nu ce que l’on n’avait jamais osé regarder. Elles sont des épreuves mais elles sont aussi des seuils à passer pour aller vers quelque chose qui appelle sans que l’on sache pourquoi.

Il n’est pas toujours facile de les traverser seul. Parfois, un regard extérieur, bienveillant et lucide, permet d’éclairer le chemin, d’apaiser les résistances et de soutenir le mouvement intérieur.

Aider à traverser les passages, à réconcilier ce qui tremble, à entendre ce que l’âme murmure dans le silence des grandes métamorphoses est l’essence même de mon accompagnement.

 


Et si c’était le moment ?


Si quelque chose vous appelle sans que vous parveniez à mettre des mots dessus, si vous êtes entre-deux mondes, dans cette phase où tout semble flou et instable, c’est que c’est peut-être le moment de vous faire aider. Traverser une transition seul peut être lourd. C’est pourquoi l’accompagnement énergétique ou thérapeutique peut être précieux pour déposer ses émotions, comprendre les résistances et retrouver sa propre boussole intérieure.

J’accompagne celles et ceux qui vivent ces transitions de vie, avec douceur, présence et confiance. Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement énergétique personnalisé, je vous invite à prendre rendez-vous ici.




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