Qu'est-ce-que la dépendance affective ?
La dépendance affective, c’est lorsque la relation affective, quelle qu’elle soit, renvoie à un sentiment de vide en l’absence de l’autre. Cette dépendance émotionnelle peut exister dans une relation amoureuse, mais peut se développer de la même façon avec les amis, les parents, les enfants…
Elle est un cri silencieux, une quête éperdue d’amour qui semble toujours nous échapper. Elle naît souvent d’une blessure ancienne, d’un manque, d’une fissure enfouie dans l’enfance. Lorsque les bras qui auraient dû nous rassurer se sont ouverts trop tard ou se sont refermés trop tôt, nous avons parfois grandi avec une peur tenace : celle de ne pas être assez pour être aimé.
Cette dépendance, pourtant, n’est pas un choix. Elle détériore la relation et peut en plus de vous faire souffrir, faire souffrir l’autre car les comportements de contrôles mis en place sont délétères. Elle s’installe comme une mélodie entêtante, nous poussant à chercher chez l’autre ce que nous peinons à trouver en nous-mêmes : un sentiment de complétude, une raison d’être, une reconnaissance de notre valeur. Mais cet amour qui nous semble salvateur devient un poids. À vouloir être tout pour quelqu’un, nous finissons par nous perdre.
Les symptômes de la dépendance affective
Les symptômes de la dépendance affective se glissent dans nos relations comme des ombres. C’est cette peur constante d’être abandonné, ce besoin de fusion avec l’entourage, comme si l’on cherchait à ne jamais se sentir séparé. C’est l’estime de soi fragile, vacillante, qui cherche désespérément un miroir dans le regard des autres pour se sentir exister. Ce sont ces difficultés à prendre des décisions, paralysé par l’idée de faire un choix qui pourrait déplaire. C’est ce besoin incessant de réassurance, ces mots ou ces gestes que l’on quémande pour calmer les tempêtes intérieures. C’est l’angoisse qui monte lorsque l’autre s’éloigne, même brièvement. Ce sont ces compromis silencieux, où l’on se tait pour ne pas déplaire, où l’on s’efface pour garder l’autre près de soi.
Mais il est possible de s’en libérer, pas à pas. Comme on apprend à marcher, on peut apprendre à s’aimer, à se tenir debout sans chercher d’appui extérieur. Cela commence par une prise de conscience : reconnaître que cet amour que l’on exige des autres est celui que l’on se refuse à soi-même et que l’autre n’est pas une moitié nécessaire pour compléter le puzzle.
Se libérer de cette dépendance affective
La guérison passe par l’accueil de cette peur, sans la juger. C’est se dire : Oui, j’ai peur d’être seul, mais cette solitude n’est pas une ennemie. Elle peut être une alliée, une chance de renouer avec soi-même. Il faut réapprendre à être son propre refuge, à combler ce vide intérieur non par la présence de l’autre, mais par une tendresse infinie envers soi-même.
Et si nous osions nous poser la question : Que se passerait-il si je m’aimais, inconditionnellement ? Peut-être découvririons-nous que la dépendance affective n’est pas une fatalité, mais une invitation à revenir à nous, à nous offrir cet amour que nous avons tant cherché ailleurs
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